En 2014, une grande discussion a éclaté dans les médias à propos de la santé et de la présence d’aluminium dans les déodorants. L’un des principaux soucis était que les sels d’aluminium dans les déodorants provoquaient le
cancer du sein. Cette supposition se basait sur le fait qu’on retrouvait fréquemment une teneur élevée d’aluminium dans les tissus du sein des femmes ayant un cancer du sein. Cependant, les résultats ne révèlent aucun lien entre la santé et la présence d'aluminium dans les déodorants. Le cancer pourrait tout aussi bien être provoqué par l’accumulation dans les tissus. Après des
années d’études, il n’a pu être établi de
lien entre
l’utilisation d’anti-transpirants et l’apparition de
cancers du sein.
Dans le cadre d’une vaste synthèse de 59 études publiées, un groupe de chercheurs français (Namer et. al) est parvenu en 2008 au résultat que le rapport supposé entre cancer du sein et utilisation d’anti-transpirant ne peut pas être confirmé. Dans le cadre d’une évaluation complète des risques concernant l’aluminium dans les cosmétiques,
l’autorité française de la santé, l’AFFSAPS 2011 , a également découvert qu’il n’existe
pas de données fiables attestant un risque de cancer. La
société américaine du cancer (American Cancer Society, 2008) n’établit pas de liens non plus entre l’aluminium (ACH) et le cancer. Le
Krebsforschungszentrum allemand, le centre de recherches sur le cancer situé à Heidelberg, s’est exprimé également dans ce sens.